9e édition du festival « À ciel ouvert »
A travers les yeux d'Yvette
du 26 juin au 20 octobre 2015
Yvette Troispoux
Vernissage le vendredi 26 juin à 18h suivi d’une déambulation musicale avec Sylviane Blanquart et son orgue de barbarie, et d’un buffet parisien
Des photographies géantes sont exposées dans les rues de l’ancienne ville. Cet accrochage permet de faire connaître au public des images, hors des galeries classiques consacrées à la photographie, et de mettre en valeur la partie historique de la vieille ville.
« Tous ceux qui aiment la photographie se souviennent avec tendresse d’Yvette Troispoux, petite bonne femme pétillante et drôle, l’œil toujours en éveil et le Leica autour du cou. »
Briarde d’origine, parisienne d’adoption, tarnaise de cœur et photographe pour le plaisir, elle était heureuse chaque année à la suite des Rencontres d’Arles de venir passer une petite semaine en vacances dans le Tarn. Ceci explique les nombreux clichés de notre région qui figurent dans ses collections.
Les paysages, les visages fixés dans la bonne lumière, au bon moment sont comme sublimés et deviennent intemporels.
Elle aurait fêtée en 2014 les cent ans de sa naissance, avec un peu de retard, comme pour lui dire bon anniversaire nous avons le plaisir de présenter sur les murs de la ville une sélection de ses photographies.
Issue d’une bonne famille, relativement aisée, elle mène une existence privilégiée. Deux drames viennent obscurcir le ciel radieux de sa jeunesse, la mort prématurée de son père et un peu plus tard celle de son jeune frère Jean.
Elle doit rapidement subvenir à ses besoins, elle est embauchée comme secrétaire dans une usine métallurgique, les Tréfileries du Havre. Elle restera dans cette même entreprise jusqu’à l’âge de la retraite.
Si très tôt elle pratique la photographie, ce n’est que libérée des contraintes du travail qu’elle s’adonnera à la passion de sa vie, sortira de la discrétion et sera reconnue par ses pairs.
Pas un jour sans vernissage, où elle gagne le titre de Photographe des Photographes, pendant un demi-siècle elle a enregistré tel un témoin discret toute l’histoire de la grande famille de la photographie française.
Dans la salle des mariages de la mairie du 8ème arrondissement de Paris, Robert Doisneau lui remet en 1993, les insignes d’ Officier des Arts et Lettres, au cours d’une sympathique cérémonie. Il lui rend un amical hommage qui va droit au cœur d’Yvette et dont elle n’était pas peu fière.
« Yvette, bonne fée de ces vernissages où vous n’avez qu’à apparaître pour que la fête commence, votre bienveillance naturelle pour vos contemporains est contagieuse. Dans l’optique de votre appareil les visages se détendent. La preuve de ce phénomène existe avec la galerie de portraits que votre propre rayonnement a rendus gracieux….. Yvette, il m’est bien agréable de jouer avec vous ce soir et de prendre pour un instant le rôle de grand décorateur. Geste symbolique qui me donne l’occasion de vous affirmer ma bien sincère amitié et au nom de tous nos amis de vous répéter que vous êtes notre photocopine. »
– Danielle Autha
Dans la galerie de l'espace photographique
Arthur Batut en balade
Photographies d’Arthur Batut
Vernissage le vendredi 26 juin à 18h avec Sylviane Blaquart et son orgue de barbarie du 26 juin au 4 septembre 2015
Le Paysage, thème retenu par l’Espace Arthur Batut cette année.
Parmi les 4500 plaques photographiques que nous a laissé Arthur Batut de nombreuses plaques font apparaître les paysages de son temps, vers la fin du dix-neuvième siècle. À commencer par sa propriété d’En Laure, Labruguière et ses environs.
Mais aussi bien d’autres lieux car, grand marcheur, passionné d’archéologie, sensible à la nature et à sa beauté, Arthur Batut a exploré notre région et bien au-delà.
Nous découvrons des photographies du Sidobre, de Castres, de Minerve, du Château de Montségur, des Châteaux de Lastours…d’Espagne… un voyage dans le temps et l’espace.