« EAU DE LAB »
un parcours d'expositions dans la ville de Labruguière
du 22 juin au 28 octobre 2023
Marjorie Gosset, Elena Subach, « Jeux d’eau » (Loisirs aquatiques dans la photo de famille), « Club nautique des Saints-Peyres », Claire-noelle Mouy, Robert Pujol, Lylou Le Signor, Christian Canivenc, Frane Fouquet…
Vernissage le 22 juin à partir de 18h15
"EAU DE LAB", un parcours d'expositions du 22 juin au 28 octobre
Du jardin public au centre culturel, « L’eau de Lab » est un parcours en images où se croisent les expositions de photographies du festival A ciel ouvert que l’Espace photographique Arthur Batut organise tous les étés depuis une quinzaine d’année et celles du parcours d’arts visuels Décors en ville (sculpture, graph etc.) porté par la ville de Labruguière pour la troisième année consécutive. Cette année l’eau est le fil conducteur des expositions dans l’espace public. Dans la galerie de l’Espace photographique Arthur Batut ce sont les liens, mais aussi les incompréhensions, entre trois générations de femmes qui sont au cœur des travaux d’Elena Subach et Marjorie Gosset.
Expositions du festival « A ciel ouvert » :
au jardin public et bd de la République :
« Jeux d’eau » – Loisirs aquatiques dans la photographie de famille de 1900 à nos jours
sur les vitrines de l’Espace photographique Arthur Batut, bd Gambetta
« Inô » de Marjorie Gosset
dans l’atrium du centre culturel Le Rond-Point
« Le club nautique des Saints-Peyres » , Collection de Philippe Kling
Dans la galerie de l’Espace photographique Arthur Batut
« Les transbordeuses » de Marjorie Gosset
« Grandmothers » d’Elena Subach
Expositions du parcours Décors en ville :
au jardin public près du pont sur le Thoré
Fresque-collage de Claire-noelle Mouy
« Bateau », sculpture de Christian Canivenc
sur le pont
« Baigneuses et baigneurs »
au rond-point, place de l’Europe
« Goutte d’eau », sculpture de Robert Pujol
sur la façade du Carré L, Bd Gambetta
« K-Eau », peintures sur bâches de Lylou
dans l’accueil du centre culturel Le Rond-Point
Sculptures de Robert Pujol
Fontaine en céramique de Frane Fouquet
DESCRIPTIF DES EXPOSITIONS DU FESTIVAL "A CIEL OUVERT"
Dans l'espace public
"Jeux d'eau"
Les clichés reproduits sur des bâches tendues entre les platanes du boulevard de la République jusqu’aux panneaux installés dans le jardin public, nous rappelleront que l’été est le temps des loisirs aquatiques (baignades, canotage, pêche etc..). Résultat d’une collecte d’archives privées – des photos de famille essentiellement – cette exposition « rafraichissante » remontera le temps jusqu’au début du 20ème siècle où les maillots de bain ne laissaient qu’entrevoir la peau des baigneuses.
Marjorie Gosset - "Inô"
Sur les vitrines de l’Espace photographique Arthur Batut, Boulevard Gambetta, Marjorie Gosset propose sa vision propre de l’eau. S’inspirant d’un épisode de l’Odyssée, elle crée une suite d’images qui évoquent Ulysse sauvé de la colère de Poséidon par Inô, humaine transformée en déesse de l’Embrun. A la fois mystique et puissante, l’eau des océans est, pour l’artiste, un élément en mutation permanente, miroir de tous les possibles. En scrutant la surface des eaux avec son appareil photographique, elle attend que quelque chose en surgisse.
Dans la galerie de l'espace photographique
Les transbordeuses » de Marjorie Gosset
Initié en 2020, ce travail photographique nous plonge dans les réminiscences de la première grève féminine française en 1905. En effet, c’est à Cerbère que les transbordeuses d’oranges se sont allongées sur les rails en signe de protestation, sollicitant une hausse de salaire de 5cts de franc. L’artiste met ainsi en lumière l’histoire de ces femmes, montre leur combat et touche cette force palpable qu’elles ont reçue en héritage. A travers leurs regards, elle fait renaître l’esprit émancipateur de leurs mères et grands-mères.
« Grandmothers » d’Elena Subach
Par le biais d’images décalées et très colorées, Elena Subach nous plonge dans une Ukraine d’avant-guerre où l’avènement d’une certaine modernité liée au numérique a accentué les décalages entre la perception du monde des plus vieux et celle des plus jeunes. Comme le dit elle-même l’artiste : « De nos jours, nous sommes séparés de nos grand-mères non plus par deux générations, mais bien par un abîme. Elles ne savent pas toujours ce qu’est Internet, ni ce que vaut l’information dans le monde moderne. Elles vivent avec leurs valeurs d’après-guerre, gardent leurs économies dans une écharpe pour les mauvais jours, et font des réserves pour les temps à venir. »
L’exposition Grandmothers d’Elena Subach est initiée par le Réseau DIAGONAL, avec le concours du Festival ODESA PHOTO DAYS (organisatrice Kateryna Radchenko)
