« Identité objective : le portrait photographique »
de septembre à novembre 2012
Florence Gruère
Inauguration le 21 septembre à 18h30
Des Nus et et des Portraits
Tirages à la gomme bichromatée
Textes poétiques de Claude Gallot
En regard de l’exposition d’Arthur Batut à New York et autour du travail du Dr JP Paillon, dans cette exposition à partir d’images de portraits d’Arthur Batut et d’autres documents du Musée du Quai Branly, de la Bibliothèque Nationale etc., nous montrerons comment la photographie a contribué à la création de l’identité des personnes mais également de catégories sociales.
L’histoire de la photographie se superpose à celle du portrait moderne.
La technique du daguerréotype se perfectionne au cours de la deuxième partie du XIX°s., devient populaire ; son efficacité et son prix de revient s’abaissant, le portrait photographique démocratisé séduit les services de l’Identité Judiciaire qui s’en emparent
Médecins et anthropologues en font très vite un outil descriptif performant. On ne sera pas surpris de les voir typer les populations et s’en servir pour montrer un aspect de nos régions, la déformation artificielle du crâne, la déformation toulousaine. C’est dans cette perspective que s’inscrit le travail du Dr Jean Paul Paillon. Dans le même temps, des images de portraits composites d’Arthur Batut feront partie d’une grande exposition internationale au Metropolitan Museum de New York . Cette exposition, Faking It traitera des manipulations des images photo avant le célèbre logiciel Photoshop.