« La Force de la Nature »
du 15 janvier au 3 avril 2015
André Vesco
Vernissage jeudi 15 janvier à 18h30
André Vesco, photographe et artiste d’une grande sensibilité, est aussi un philosophe de la nature et sa philosophie se révèle, se reflète dans ses clichés.
Les Moulins de LAUSSIERE
Un fond de ravin escarpé. Sur un modeste ruisseau, deux meuniers se sont installés, ont construit barrages, canaux d’amenée, quatre moulins et deux maisons d’habitation. Pendant longtemps les agriculteurs ont dévalé ces pentes, porté leur grain à moudre. Des familles ont habité là, la vie a rempli ce vallon et puis les progrès techniques et l’industrialisation ont rendu ces installations obsolètes, les hommes ont quitté les lieux et la nature y a repris ses droits.
Au début de la série présentée, la première image montre l’affrontement d’un angle de mur et du torrent, à la fin de la série on ne sait plus ce qui est construit et ce qui est végétal. L’eau de la dernière image tourne en rond à moins qu’elle ne se soit remise à tourner rond.
La nature oubliée
De presque tous campagnards, à presque tous citadins, l’exode rural nous a éloignés de la Nature et de ses leçons. Du naturel à l’artificiel et ensuite au virtuel.
Pourtant les PRÊLES, (en diaporama) plantes frustes et fragiles s’il en est (elles n’ont pas de feuilles et leurs tiges creuses sont pleines d’eau), sont présentes sur terre depuis la nuit des temps, et continuent de proliférer avec vigueur dans les endroits humides.
On peut pénétrer dans une FORÊT comme dans une galerie de sculptures tellement ses troncs sont beaux, divers et variés. Mais qui donc est le sculpteur ?
La nature exploitée
Installations agricoles
Lors de randonnées dans la campagne on trouve des installations diverses qui pourraient rivaliser avec des installations d’artistes, du LAND-ART qui s’ignore dans toute sa naïveté spontanée en somme. Pour autant elles sont le signe d’une prise de possession du territoire, de son accaparation à des fins légitimes sans aucun doute. Depuis les origines l’homme s’est nourri de la nature. Par ailleurs l’espèce humaine a progressé en nombre. La terre sera-t-elle assez grande pour nous ?