L'HISTOIRE
de l’association espace photographique arthur batut
1984
Découverte du fonds Batut
A la recherche de photographies de Labruguière au 19ème siècle, Serge Nègre, Danielle Autha et José Solé de l’association SERAHL (Société d’études et de recherches archéologiques et historiques de Labruguière), s’enquièrent du devenir de la collection d’Arthur Batut, photographe qui vécut à Labruguière à la fin du 19ème, inventeur de la photographie par cerf-volant. Leurs recherches les conduisent à rencontrer petits et arrières petits enfants d’Arthur Batut qui ont judicieusement conservé dans, notamment à Nyons et à Castres, les photographies et objets de leur aïeul.
1988
Inauguration de l'Espace Photographique Arthur Batut
Mis à disposition par la mairie pour le centenaire de l’invention de l’aérophotographie par cerf-volant au 9ter boulevard Gambetta à Labruguière.
2001
Don manuel de Mme Aline Comte et M. Claude Viela
L’arrière-petite-fille et l’arrière-petit-fils d’Arthur Batut font don à la SERAHL « de la totalité des objets et photographies de la collection Arthur Batut […] à la condition expresse que ces collections diverses continueront d’être exposées au Musée, et que, en cas de dissolution de votre association l’ensemble sera rétrocédée aux Archives Départementales du Tarn ».
2009
L'association la SERAHL devient l'Espace Photographique Arthur Batut
Les statuts de l’association évoluent et Didier Arquier devient président à la suite de Serge Nègre.
2012 2013
L'Espace Photographique s'installe au Rond-Point, centre culturel
La collection déménage dans le Centre culturel labruguierois. Elle tombe légalement dans le domaine public et devient propriété publique du département du Tarn sous la tutelle des Archives départementales.
Serge Nègre
L’association a, pendant 25 ans, été portée par Serge Nègre et son épouse Danielle Autha.
Serge Nègre est toujours expert auprès de l’Espace Photographique Arthur Batut, l’association qui gère cette institution.
Serge NEGRE est né en 1951 dans le Tarn. Il crée l’association d’études et de recherches archéologiques et historiques de Labruguière. C’est dans ce cadre qu’il découvre et va mettre en valeur les travaux d’Arthur BATUT. Avec son association, il anime la création de l’Espace Photographique. Rapidement il se consacre avec succès à l’aérophotographie.
Dès-lors, Il multiplie conférences et démonstrations de cette discipline originale, dans les cinq continents.
Jean Louis Etienne le découvre et l’associe à ses expéditions polaires en Antarctique et en Arctique.
Ainsi il va utiliser son cerf-volant et la vidéo aérienne pour situer le bateau au milieu des glaces de la banquise. Ses connaissances radio et informatiques retiennent l’intérêt de l’explorateur qui va aussi l’amener pour procéder aux montages des films pour les émissions de télévision et assurer les liaisons satellitaires pour le Ministère de l’Éducation Nationale et la presse. De plus il est aussi infirmier !
Cette profession lui offre tout loisir d’approcher avec réalisme et tendresse le monde rural, les immigrés ou encore les tziganes. L’Inde, où ses enfants sont nés, compte pour sa deuxième patrie. Mais aussi beaux soient les paysages polaires, ce désert humain ne le comble pas.
Aussi va-t-il rejoindre ses premières passions humaines, les Palestiniens rencontrés et aimés grâce à son épouse Danielle. Après douze années passées auprès de Jean Louis Etienne, il repart en Palestine et en homme de l’art averti, il participe à la mise en place des collections photographiques de l’Ecole Archéologique Française de Jérusalem. Il travaille actuellement au projet de création des Archives Nationales de la photographie de l’Autorité Palestinienne.
Pour la prochaine édition d’un ouvrage réalisé avec son épouse, sur la photographie en Palestine au 19e il a mis au point un procédé qu’il nomme « chrono-photo-fusion ». Il mixe les images anciennes avec ses propres clichés contemporains pour mettre en évidence la continuité sociale et historique de ce pays.
Homme d’image, il parcourt le monde dans tous les sens pour rapporter des portraits intimistes de la grande famille humaine et nous faire participer à ses grands élans d’enthousiasme, ses entreprises plus ou moins folles, aériennes et terrestres, globales et universelles.
D’une sensibilité à fleur de peau, polyglotte et musicien, il s’imprègne de l’intimité de l’autre et nous la révèle.
Biographie par Danielle Autha