« Vivre pour Voir »
du 27 septembre au 2 novembre 2013
Marie-Laure de Decker
Vernissage le vendredi 27 septembre à 18h
L’exposition est une RETROSPECTIVE de son œuvre :
Portraits d’acteurs, de politiques et d’écrivains, et des photos de quelques-uns des conflits qu’elle a suivis au Vietnam, en Afrique du Sud, au Tchad.
C’est au Sud du Tchad qu’elle a réalisé le film projeté sur l ’extraordinaire peuple des Wodaabés, peuple nomade non violent dont elle dit :
« Ils sont pour moi l’honneur de l’humanité ».
» Le regard que pose Marie-Laure de Decker autour d’elle est à la fois plein de bienveillance et accusateur.
Plus que jamais ouvert sur le monde son oeil est la fenêtre de son cœur. Aussi, témoin de son temps a-t-elle parcouru le monde de l’Inde au Vietnam, du Chili au Tchad à la rencontre de la grande famille humaine.
Plus que jamais son regard trouve dans le viseur le bon cadrage du pathétique ou du cocasse. Il fixe la noblesse d’une posture, l’immensité de ses paysages sahariens et de ses peuples africains. Ses portraits, de la mère ou de l’enfant, du combattant raide et fragile, des artistes et personnalités, à la fois fiers et humbles, laissent une trace dans nos cœurs et nos mémoires.
« Je ne sais pas mentir ! » dit-elle, alors sa passion, son exigence de vérité et sa sensibilité, transparaissent dans les portraits des Wodaabés, de Catherine Deneuve, de Coluche ou bien sûr de Nelson Mandela. Se cherche-t-elle dans ses autoportraits ?
On voit avec ses yeux mais on écrit avec son cœur. Dès lors, à l’image de l’élégance et de la beauté de sa personne, elle nous prend par la main pour nous présenter ceux dont elle a souvent épousé la cause.
On ne se refait pas.«
– Danielle Autha, Serge Nègre
« En tant qu’interface entre l’intériorité et l’apparence extérieure, le visage a toujours suscité de la curiosité et du fantasme. Qui n’a jamais tenté de déceler des indices dans les yeux d’un être cher, ou d’un parfait inconnu ?